Nous étions encore 800 infirmières scolaires à battre le pavé le 17 novembre à Paris, pour signifier notre colère de ne pas voir s’appliquer dans de très nombreuses académies, les nouveaux textes de missions concernant la santé à l’école. Et surtout, contre les circulaires académiques qui ne peuvent en aucune façon déroger à une réglementation nationale prévue par arrêté !!!


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Nous rappelons que :

  • Les médecins de l’EN sont tenus d’assurer les visites médicales de la 6ème année, tout particulièrement dans les départements où la couverture des postes est bonne. En cas de manque de médecin EN, la visite médicale de la 6ème année sera, ainsi que prévoient les textes, assurée par le médecin traitant de l’enfant.
  • Dans le second degré, au cours de la douzième année, les visites de dépistage obligatoires sont organisées et la responsabilité incombe aux personnels infirmiers.
  • L’arrêté n’impose pas d’autre visite médicale ou de dépistage systématique supplémentaire, pour justement garantir la réalisation complète des deux prévues par la règlementation, qui sont obligatoires et de droit pour les élèves.
  • Les personnels infirmiers peuvent néanmoins être amenés, en fonction de leur rôle propre et en supplément des visites obligatoires, à mettre en place des consultations infirmières pour répondre aux besoins des élèves du 1er degré, à la demande des parents ou des équipes éducatives sans se substituer aux médecins. Ceci est conforme à leurs missions et aux objectifs de la loi de refondation qui insiste sur la priorité accordée au 1er degré.

Une délégation composée des membres des 2 principales organisations syndicales a été reçue au Ministère pendant la manif et plusieurs avancées significatives ont été annoncées dont 1 courriel adressé à certains recteurs leur enjoignant de « revoir leur copie ».

Maintenant nous resterons vigilants sur la mise en œuvre de ces engagements…