Le congrès académique du SNICS s’est tenu à Tours le 6 avril dernier. Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu .

Congrès académique du SNICS

4 Thèmes abordés :
"-" Infirmière à l’Education Nationale

"-" L’infirmière dans le système de santé

"-" Le statut de l’infirmière de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur

"-" Syndicalisme

A noter pour nos lecteurs de la FSU :

L’académie d’Orléans Tours se félicite d’être la première académie en nombre de syndiqués proportionnellement au nombre d’infirmières.

Cela nous conforte dans notre pratique syndicale au plus près des collègues et en lien avec la FSU :

  • réunions régulières décentralisées
  • 4 à 6 bureaux académiques par an
  • accompagnement des stagiaires (diffusion d’une info lors du stage d’adaptation à l’emploi et contacts téléphoniques)
  • accompagnement dans les EPLE des collègues en difficulté
  • permanence dans les locaux FSU de 3 départements sur 6 sur des heures de décharge

    SNICS (secrétaire acad), FSU (secrét adjointe) et grâce aux instances auxquelles nous siégeons sous le sigle FSU (CHS CT notamment dans 3 départements)

Pour permettre aux nouvelles collègues de participer nous utilisons les ASA académiques.

Au total les heures au titre de la FSU sont supérieures à celles données par le SNICS.

Cela a un coût financier qui nécessite des moyens qu’il est impératif de pouvoir au minimum maintenir…

Par ailleurs la proximité auprès des collègues nous permet aussi d’aborder des sujets plus fédéraux et pas seulement ceux de la profession .

En s’appuyant sur notre pratique infirmière nous développons une prise de conscience des conséquences de l’évolution des inégalités sociales :
"-" baisse des moyens pour la prévention
"-" diminution de l’accès aux soins
"-" situations sociales difficiles en augmentation (migrants, familles en difficulté..)
"-" attaques contre les services publics et le système de santé, qui ont des répercussions sur les personnels… qui viennent alors à l’infirmerie !

Cela nous amène à défendre des mobilisations plus générales et à refuser de s’opposer les uns aux autres…

Si le SNICS réussit ses mobilisations et obtient une bonne représentativité c’est grâce au travail de l’équipe nationale sur les dossiers et les négociations mais aussi celui des militants qui soutiennent et relaient dans les départements.

Notre nombre restreint nous permet ce contact direct avec les collègues (tél) ce qui n’est pas le cas des gros syndicats professionnels…la comparaison n’est donc pas judicieuse à notre avis.

Concernant la syndicalisation, on peut également souligner que la difficulté est d’ordre général (dans tous les secteurs) .

L’opposition entre les syndicats de métiers laisserait à penser que nous pourrions avancer seuls sur nos revendications ou en s’associant à des associations dont nous ne partageons pas les valeurs (cf ONI où la bataille contre l’ordre n’a pas été à la hauteur de l’enjeu peut-être pour maintenir une unité conjoncturelle …et au détriment d’une action intersyndicale)

La crise économique creuse les inégalités.

L’austérité est la seule réponse proposée ce qui dégrade les services publics et le système de santé.

Contrer l’individualisation des attaques, passe par l’action syndicale interprofessionnelle pour ne pas alimenter l’illusion que nous pourrions gagner seuls…