La situation des migrants et de leurs enfants est intolérable et nous la dénonçons depuis longtemps.
Rappelons simplement deux articles la convention des droits de l’enfant:
Article 27
1. Les Etats parties reconnaissent le droit de tout enfant à un niveau de vie suffisant pour permettre son développement physique, mental, spirituel, moral et social.
2. C’est aux parents ou autres personnes ayant la charge de l’enfant qu’incombe au premier chef la responsabilité d’assurer, dans les limites de leurs possibilités et de leurs moyens financiers, les conditions de vie nécessaires au développement de l’enfant.
3. Les Etats parties adoptent les mesures appropriées, compte tenu des conditions nationales et dans la mesure de leurs moyens, pour aider les parents et autres personnes ayant la charge de l’enfant à mettre en oeuvre ce droit et offrent, en cas de besoin, une assistance matérielle et des programmes d’appui, notamment en ce qui concerne l’alimentation, le vêtement et le logement.
4. Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées en vue d’assurer le recouvrement de la pension alimentaire de l’enfant auprès de ses parents ou des autres personnes ayant une responsabilité financière à son égard, que ce soit sur leur territoire ou à l’étranger. En particulier, pour tenir compte des cas où la personne qui a une responsabilité financière à l’égard de l’enfant vit dans un Etat autre que celui de l’enfant, les Etats parties favorisent l’adhésion à des accords internationaux ou la conclusion de tels accords ainsi que l’adoption de tous autres arrangements appropriés.
Article 28
1. Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant à l’éducation, et en particulier, en vue d’assurer l’exercice de ce droit progressivement et sur la base de l’égalité des chances :
a) Ils rendent l’enseignement primaire obligatoire et gratuit pour tous;
b) Ils encouragent l’organisation de différentes formes d’enseignement secondaire, tant général que professionnel, les rendent ouvertes et accessibles à tout enfant, et prennent des mesures appropriées, telles que l’instauration de la gratuité de l’enseignement et l’offre d’une aide financière en cas de besoin;
c) Ils assurent à tous l’accès à l’enseignement supérieur, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés;
d) Ils rendent ouvertes et accessibles à tout enfant l’information et l’orientation scolaires et professionnelles;
e) Ils prennent des mesures pour encourager la régularité de la fréquentation scolaire et la réduction des taux d’abandon scolaire.
Force est de constater que toutes les conditions ne sont pas réunies et que les enseignants, CPE, associations, citoyens engagent souvent une lutte âpre avec l’administration française.
Dans ce contexte, La FSU de l’Indre organise un stage fédéral régional le : MARDI 29 JANVIER à l’ESPE de Châteauroux de 8H30 à 16h30
intitulé du stage: « J’ai un/des élève(s) à la rue, élèves sans papier, comment agir dans mon école, mon établissement? »
Intervenants: Cécile Ropiteaux SNUIpp-FSU (secteur droits et libertés) et représentant du GISTI (groupe d’information et de Soutien des Immigrés) -sous réserve-
Vous trouverez en ICI le document-type à transmettre à l’administration ainsi que le modèle de lettre à transmettre, les deux, AVANT LE 21 DECEMBRE!
Vous pouvez vous inscrire en renvoyant un message à l’adresse suivante: fsu36@fsu.fr
– Précisez votre nom et prénom ainsi que votre département d’origine.
- Pour le premier degré: il suffit juste de renseigner votre identité, votre corps et école d’affectation et la date du stage. Vous devrez renseigner le lieu du stage et qui l’organise (FSU de l’indre). Date et signature en fin de feuillet.