Le CHSCT départemental s’est tenu Vendredi 9 Octobre à la DSDEN
Dans ce contexte de rentrée execptionnelle, la plupart des agents dans les écoles et les établissements du second degré sont déjà exténués par les contraintes d’organisation que nécessite la mise en sécurité des élèves, malgré les classes la plupart du temps surchargés
Dans les écoles, les directeurs/trices sont débordé.e.s de missions supplémentaires et doivent également assurer le remplacement des collègues en arrêt de travail, les brigades de remplacement ayant subi le même sort que la calotte polaire cet été.
Vous trouverez ci-dessous les réponses apportées de l’administration aux questions de la FSU, la déclaration de la FSU.
- Les masques fournis en début d’année sont trop grands pour certains personnels. D’autres masques seront-ils fournis en remplacement ?
Le DASEN répond que s’il y a un besoin dans un établissement, la demande peut être faite auprès de Mme Meublat ou M. Caillaut. Des masques de différentes tailles sont disponibles.
- Est-il prévu que des masques avec une partie transparente soient mis à disposition des personnels, notamment pour ceux qui interviennent dans les classes de maternelle et pour les exercices de phonologie en CP-CE1 ?
Le DASEN répond que des masques transparents pourront être disponibles, qu’ils ont été commandés au rectorat, pour tous les enseignants d’élèves sourds ou malentendants. Il ajoute cependant que la DSDEN n’aura pas le volume nécessaire pour les autres. La commande a été faite pour répondre aux besoins des 250 enseignants du département ayant en charge des élèves sourds ou malentendants.
- Qu’en est-il de la lourde charge des directeurs d’école, de surcroît augmentée par le contexte de la COVID19 ? (Protocoles de direction annulés…)
Le DASEN répond qu’il va y avoir des choses mises en place, notamment un groupe de suivi des directeurs. Il précise que les syndicats seront sollicités pour nommer un représentant des personnels.
Il précise que le protocole sanitaire consomme énormément de moyens en termes de remplacement, et que ces derniers temps le protocole de direction a dû être annulé parce que la priorité a été donnée aux élèves. Il ajoute que la DSDEN est bien consciente de la charge de travail des directeurs, et que des choses sont également en train de se décider au niveau national, donc qu’ils sont dans l’attente de nouvelles mesures. P. Rousseau précise que certaines journées de décharge sont re-programmées dès la semaine prochaine.
La FSU rappelle qu’au niveau remplaçants le département est en situation critique. Le DASEN répond qu’en effet que nous sommes en situation tendue. La FSU regrette que davantage de moyens ne soient pas débloqués pour les remplacements. Le DASEN répond qu’il y a la question des postes, mais qu’il y a la question des personnes. Il ajoute qu’avec le nombre de postes actuels il manque déjà 12 personnes.
La FSU insiste : nous sommes à peine à 2 mois de la rentrée et tous les personnels sont déjà épuisés. Elle s’interroge d’ailleurs sur le nombre croissant de ruptures conventionnelles et de démissions au niveau du département et de l’académie. - Elle rappelle également que les maitres formateurs ont de plus en plus de stagiaires à suivre, mais le quota de 0,33% de décharge n’est pas mis en place dans l’académie alors que c’est la norme nationale. Qu’en est-il?
Le DASEN répond qu’il est au courant de la situation et qu’elle est en train d’être traitée au niveau académique.
- Concernant le brassage des élèves, il est demandé aux équipes enseignantes de limiter le brassage des élèves en différant les récréations ou en séparant les espaces de la cour ; mais leurs efforts sont rendus caducs par le brassage des élèves pendant les temps de repas et péri-scolaires. Va-t-il y avoir un cadrage départemental en lien avec les collectivités territoriales permettant d’avoir une politique cohérente mise en place dans l’Indre à ce sujet ?
Le DASEN nous répond qu’il y a déjà un guide académique proposant un cadrage et qu’il n’y aura pas d’autre cadrage supplémentaire.
- Qu’en est-il de la question de l’anticipation d’une nouvelle mise en place ponctuelle et/ou locale du travail à distance pour les familles et les enseignants ?
Le DASEN répond qu’il n’y a pas de matériel prévu, que les situations pendant le confinement étaient très variables d’une école à une autre, mais que chacun a dû travailler avec ses outils personnels. Il ajoute que la DSDEN n’a pas plus de visibilité que les représentants du personnel sur ce qui va être décidé au niveau national. Il rappelle que les états généraux du numérique sont programmés en novembre, et espère que des éléments de réponse y seront apportés.
- En lien avec le contexte lié à la COVID 19, y a-t-il des consignes précises qui aient été transmises sur l’organisation matérielle des classes dans les établissements ? En effet, les retours des collègues laissent entendre que les situations sont très fluctuantes selon les établissements, parfois à la limite de l’absurde.
Le DASEN répond que la distanciation physique est respectée dans la mesure du possible. Il précise effectivement que cela dépend de la géométrie de la salle. Il précise qu’il fait confiance aux acteurs de l’Education pour respecter au mieux.