Le texte ( Loi Le Pors du 13 juillet 1983 art.9) fondateur a plus de 30 ans et pourtant nous peinons à identifier sa mise en oeuvre, en particulier dans l ‘Education Nationale, qui représente pourtant près de la moitié des agents de la fonction publique d’Etat.
La FSU et ses syndicats nationaux défendent le renforcement de l’action sociale interministérielle SRIAS et le développement de l’action sociale ministérielle rendue nécessaire par les particularités de l’exercice professionnel.
L’action sociale doit être un droit de tous les personnels leur permettant d’améliorer leurs conditions de vie personnelle et familiale.
Après la rénovation des instances obtenue en 2013, l’action sociale ministérielle ne peut se limiter à un complément seul de l’action sociale interministérielle ( SRIAS).
Elle doit se donner les moyens de répondre aux spécificités du métier.
L’extrême déconcentration du Ministère de l’Education Nationale freine la prise en compte à l’échelle nationale de besoins importants des personnels : garde d’enfants, logement, restauration, loisirs…
La FSU s’oppose à l’immobilisme d’une lente asphyxie qui remplacerait, à terme, l’action sociale par une aide sociale minimale. Elle revendique au contraire une refondation de l’action sociale, plus proche du terrain et des agent-es, qui permette une meilleure prise en compte de leurs besoins.
Nos objectifs pour et par les personnels :
concevoir et développer des prestations nouvelles
s’appuyer sur le constat des besoins pour faire augmenter les crédits
améliorer concrètement nos conditions de vie, personnelle et familiale